C’est quoi une connexion ADSL ?
Lorsque vous souhaitez souscrire une offre d’accès à Internet, vous avez le choix entre deux types de technologies : la fibre optique et l’ADSL. Néanmoins, pour pouvoir profiter de l’une comme de l’autre, vous devez passer un test d’éligibilité. Ainsi, dans le cas où vous n’êtes pas éligible à la fibre optique, l’ADSL s’avère être une option intéressante. Vous pouvez l’utiliser pour accéder à Internet, profiter de chaînes TV ou bien pour passer des appels. De quoi s’agit-il exactement ? Comment fonctionne-t-elle ?
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Définition de l’ADSL
Les initiales ADSL viennent de l’anglais Asymmetric Digital Subscriber Line, qui se traduit en français par ligne d’abonné numérique asymétrique. Cette technologie appartient à la famille des xDSL. Elle repose sur le réseau téléphonique traditionnel qui est composé d’une paire de fils de cuivre. Ainsi, les données numériques envoyées ou reçues transitent sur le même réseau câblé que votre téléphone fixe, sauf qu’elles utilisent des bandes de fréquence plus élevées, ce qui permet à ces services de fonctionner de manière simultanée. Comme l’indique son nom, l’ADSL propose un débit montant et descendant asymétrique.
Grâce à cette technologie, l’Internet à domicile a considérablement évolué. En effet, si auparavant, le débit variait de 25 à 58 Kb/s. Avec l’arrivée de l’ADSL sur le marché, ce débit atteint désormais entre 1 ou 2 Mb/s, selon la situation géographique du foyer. L’ADSL a également permis aux fournisseurs d’accès Internet (FAI) de proposer des offres en Triple Play, c’est-à-dire des offres comportant à la fois l’accès à Internet, la téléphonie et la télévision.
Bon à savoir : le débit proposé par l’ADSL varie grandement en fonction de l’encombrement du réseau, mais aussi de la distance entre le nœud de raccordement et le domicile de l’abonné. Aussi, plus le nombre de personnes qui se connectent est élevé, plus le débit de votre connexion est faible. Cet encombrement peut également entrainer le phénomène de la diaphonie.
Histoire de l’ADSL
L’arrivée de l’ADSL sur le marché français remonte au début des années 2 000. Depuis, sa diffusion et son utilisation n’a cessé de progresser considérablement. Au fil des années, la connexion ADSL a connu de nombreuses évolutions. L’ADSL 2+ fut une des premières améliorations apportées à cette technologie. Elle utilise le même système que l’ADSL d’origine, mais exploite une fréquence plus élevée afin d’assurer un meilleur débit. Cette technologie a permis de proposer un débit descendant allant jusqu’à 20 Mb/s, contre 1 Mb/s en émission. Un peu plus tard fut créé le Reach Extended ADSL 2 (ReADSL). Il s’agit d’une variante homologuée de l’ADSL2+. Elle a comme principe d’envoyer un signal plus fort au niveau de votre central téléphonique. Le but est de pouvoir repousser un peu plus loin la limite de l’éligibilité.
Depuis peu, le dernier né de la technologie ADSL a fait son apparition. Il s’agit du VDSL2. Celui-ci utilise également la ligne téléphonique, mais propose un débit maximal théorique allant jusqu’à 100 Mbits/s. Pour en profiter, vous devez être relié à un central téléphonique équipé en VDSL2. De plus, votre logement doit se situer à proximité de ce central, en raison des éventuelles interférences qui peuvent dégrader rapidement le débit.
Comment fonctionne l’ADSL ?
Malgré l’apparition de la fibre optique, l’ADSL tient encore une place prépondérante sur le marché de l’Internet. En effet, il demeure la technologie la plus répandue dans l’Hexagone. Presque tous les fournisseurs d’accès à Internet proposent une ou plusieurs offres en ADSL à l’heure actuelle, dans la catégorie « Haut-débit ».
Concrètement, cette technologie se définit comme une technique de communication numérique permettant de transmettre et de recevoir des données numériques. Assimilé à l’Internet haut débit, l’ADSL consiste à diviser la bande passante en 3 parties :
- la première sert à transporter la voix, c’est-à-dire les communications téléphoniques ;
- la seconde est destinée aux données envoyées du domicile vers le réseau ou « upload » ;
- la troisième est uniquement réservée aux données descendantes, soient les téléchargements ou « download ».
Pour profiter de l’Internet en ADSL, il vous suffit de souscrire une offre auprès d’un fournisseur d’accès à Internet. Vous recevrez alors un modem ou une box que vous devez juste relier à votre prise téléphonique, d’une part, et à une prise électrique, d’autre part. Si vous avez choisi un abonnement avec un bouquet TV inclus, vous devez connecter votre box à votre TV par le biais d’un câble HDMI, et le tour est joué.
Attention, vous devez vous situer dans une zone dégroupée pour pouvoir profiter pleinement de tous les services proposés avec les box ADSL des principaux fournisseurs d’accès à Internet, comme SFR, Bouygues ou Free. C’est le cas notamment des bouquets TV qui ne sont pas accessibles dans les zones non dégroupées. En revanche, si vous êtes un abonné Orange, vous n’aurez aucun souci à accéder à ce type de service.
Par ailleurs, les offres ADSL présentent de nombreux avantages. Leur atout majeur réside dans le fait qu’en plus de l’accès à Internet, vous pouvez disposer de nombreux services supplémentaires tels que :
- la téléphonie, comme les appels illimités vers la France ou d’autres destinations ;
- la télévision, plus d’une centaine de chaînes disponibles, selon l’offre que vous choisissez ou bien l’opérateur auprès duquel vous souscrivez.
Toutefois, l’ADSL n’est pas dépourvu d’inconvénients. L’un des principaux inconvénients est que le signal émis peut être atténué, notamment lorsque votre domicile se trouve loin du central téléphonique. De plus, cette technologie s’appuie aujourd’hui sur des infrastructures vieillissantes, ce qui fait qu’elle a du mal à rivaliser avec la fibre optique.